L’intérêt que l’homme porte à son apparence n’est pas récent : il remonte à des temps immémoriaux, sans pouvoir en dire avec exactitude l’origine. Ce regard qu’il porte sur lui-même et qu’il transpose sur les autres a fait naître des modes et des règles, servant à définir la beauté. Si la préoccupation culturelle pour l’aspect esthétique persiste, les méthodes pour l’entretenir se raffinent et tendent à revenir aux sources. En effet, on assiste aujourd’hui à un véritable essor des cosmétiques bio. Pleins phares sur l’histoire et les applications de cette industrie.
L’historique du principe du « belle naturellement »
En France, dans les années 60, c’est l’agriculture biologique qui commence à amorcer un virage décisif dans le mode de consommation. Les industries finissent par tendre l’oreille aux préoccupations des consommateurs, avides de produits plus sains et respectueux de l’environnement. Portée par le mouvement, la cosmétique bio connaîtra une émergence en 2002, alors même que de nombreux laboratoires cosmétiques décident de poser les fondements d’une cosmétique authentique, écologique et naturelle. Ceux-ci s’engagent à exploiter principalement des produits provenant de l’agriculture biologique.
Peu à peu, le principe du « belle naturellement » prend ses marques, comme le soutien le site Patyka. Du tressage de cheveux en passant par les produits make-up à base d’argile, toutes sortes de déclinaisons originales militant pour le « Cosmebio » inondent le marché.
Les raisons du succès de la cosmétique bio
Aujourd’hui, les modes de pensée tendent vers « une tête bien faite dans un corps sain » : tous les moyens bio permettant d’y parvenir sont donc bons ! Les consommateurs s’adonnent au yoga et au fitness pour sculpter leur corps et se tournent vers les remèdes naturels pour réparer d’éventuelles disgrâces sur leur peau. La cosmétologie s’accorde une deuxième jeunesse. Pour raviver la couleur des lèvres, les industries créent des pommades bio aux saveurs fruitées et recommandent le charbon pour corriger la blancheur des dents. Très vite, les marques comprennent que la clientèle traque toute substance nocive dans la composition de leurs produits. Les parabens ont désormais mauvaise réputation, au même titre que les actifs chimiques cosmétiques. La vague bio et ses principes parfois insolites, à l’image des extraits de venin de serpent, submergent les rayons beauté des centres commerciaux.
Les réalisations en faveur d’une cosmétologie bio
Toutes les grandes marques de cosmétiques se sont donné le mot. L’Oréal, par exemple, s’attaque aux teintures capillaires en proposant une gamme de produits sans ammoniaque, des soins bio issus du monde végétal qui chouchoutent nos cheveux sans les agresser. Pour sublimer le teint, les enseignes s’inspirent des rites beauté venant d’Asie en utilisant des décoctions à base de poudre de riz, de silice naturelle et même… de bave d’escargot (si si !), mais bio ! Pour le maquillage des sourcils, certains créateurs mettent au point une poudre noire dépourvue de goudrons et autres matériaux toxiques !
De plus en plus, le culte du beau pousse les consommateurs à partir en guerre contre les bourrelets et les rides. Les marques ripostent en incorporant des produits toujours plus proches de la nature dans leurs soins. Si le principe peut sonner comme un retour en arrière sur le papier, les résultats sont incontestables et les adeptes toujours plus nombreux.